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Précis du conflit israélo-palestinien

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Précis du conflit israélo-palestinien

 

Gen. Allenby Enters Jerusalem, 1917

L'entrée d'Allenby dans Jérusalem, 1917

Une histoire qui divise

L’héritage de l’histoire a multiplié les problèmes qui divisent les Palestiniens et les Israéliens. ‎
La Judée, la patrie des Juifs dans l’Antiquité, a été conquise par les Romains et renommée Palestine. ‎Plus tard, la Palestine fut conquise et habitée par les Arabes pour plus de 1.000 ans. Le mouvement ‎sioniste est né à la fin du 19ème siècle pour réinstaller les Juifs en Israël, ignorant la population arabe ‎existante. A la suite de
 la  déclaration Balfour en 1917, la Société des Nations a confié la Palestine au ‎Royaume Uni avec le mandat d’y établir un foyer national pour le peuple juif. Les Arabes n’ont pas ‎accepté que les Juifs viennent prendre leur terre. ‎Sous la direction du Grand Mufti Haj Amin El-Husseini, des émeutes arabes répétées et puis une ‎révolte ont commencé l’histoire de l'inimitié entre Juifs et Arabes en Palestine. La Grande Bretagne ‎arrêta alors l’immigration juive en Palestine. ‎

Après la mort de six millions de Juifs dans l’Holocauste nazi, une pression grandissante poussa ‎l’Angleterre à autoriser de nouveau l’immigration juive en Palestine. En 1947, L’ONU divisa le pays en ‎deux états : un état arabe et un état juif. ‎Les Arabes refusèrent la partition et la guerre éclata. La victoire décisive des Juifs leur permit ‎d’agrandir leur état. Elle créa plusieurs centaines de milliers de réfugiés palestiniens. Les états ‎arabes refusèrent de reconnaître Israël ou de faire la paix avec lui. Les guerres se succédèrent en ‎‎1956, 1967, 1973 et 1982 ainsi que les raids terroristes et les représailles. ‎
Chaque camp croit en une autre version de la même histoire. Chaque camp considère que le conflit ‎est entièrement la faute de l’autre et en attend des excuses. ‎Plus d'histoire  

 

 

 

  Settler's house in West Bank

Occupation, Terre et Colonies

Lors de ‎la guerre des Six Jours,  Israël a annexé la partie de Jérusalem et a  occupé  la < Rive Occidentale du Jourdain et la Bande de ‎Gaza (environ 5700 km²). Les colonies, construites dans les territoires occupés, comptent une ‎population d’environ 220.000 personnes, principalement dans la Rive Ouest. ‎ Les Palestiniens exigent le retrait d’Israël de tous les territoires conquis en 1967 et l’évacuation des ‎colonies. L’expansion des colonies s’est poursuivie durant la période du processus de paix initié en ‎‎1993 par l’accord d’Oslo et elle continue aujourd’hui. Lors des négociations de Camp David et de Taba ‎sur un statut final, Israël a offert de rendre 97% des territoires de Cisjordanie et tout Gaza ainsi que les quartiers arabes de Jérusalem. Les Palestiniens ont rejeté cette offre.

Maison d'un colon de la Rive Occidentale

  PA Chairman and PLO Leader Yasser Arafat

L’Etat palestinien

Créée au départ pour reconquérir toute la Palestine au profit des Arabes palestiniens, l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) a accepté en 1988 de négocier une solution finale du conflit sur base de deux Etats. accords d’Oslo devaient conduire à la résolution pacifique du conflit. La poursuite de la colonisation par Israël d’une part et de l’autre, la poursuite, par les Palestiniens, de la violence et de l’incitation à la lutte, ont finalement mené, en septembre 2000, à un conflit ouvert.

La majorité des Palestiniens exigent un Etat sur la Rive occidentale et Gaza. La droite israélienne s’oppose à la création d’un Etat palestinien qui, selon elle, ne serait qu’une base terroriste.

Lors des négociations de 2000, Israël avait proposé un Etat palestinien, démilitarisé et ne disposant que d’un contrôle limité de ses frontières et ressources.

Les Palestiniens ont obtenu un engagement de l’ONU et du Président Bush en faveur de la création de leur Etat. L’objectif de la « Feuille de route », est de mener à la création de cet Etat palestinien. Des groupes extrémistes palestiniens tels que le Hamas et les extrémistes sionistes s’opposent aux accords d’Oslo et à la Feuille de route.

En Anglais- Opinion sur le  « Feuille de route »
 

 Yasser Arafat 1929-2004

 
Temporary refugee camp in Lebanon

Les Réfugiés

Le nombre des Palestiniens, qui ont fui ou ont été expulsés suite à la guerre de 1948 qui a suivi la création de l’Etat d’Israël, est estimé à 726.000 personnes. D’autres ont fui en 1967.

Il y a aujourd’hui de l’ordre de 4 millions de réfugiés palestiniens. Beaucoup d’entre eux végètent dans des camps surpeuplés installés dans les Territoires de la Rive Ouest et de Gaza mais aussi de Jordanie, en Syrie, au Liban et en Irak ou une législation spéciale rend leur intégration pratiquement impossible.

Les Palestiniens exigent que ces réfugiés aient le droit de retourner chez eux en Israël selon la résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU. Les Israéliens remarquent qu’un nombre similaire de Juifs ont dû fuir des pays arabes vers Israël en 1948. Les Israéliens s’opposent au retour des réfugiés qui, en donnant la majorité aux Arabes palestiniens, mettrait fin à Israël en tant qu’Etat juif. La plupart des groupes palestiniens, y compris le Fatah, le reconnaissent et proclament ouvertement que la résolution du problème des réfugiés signifiera la fin d’Israël.

Il faut noter cependant que l’initiative de paix de la Ligue arabe, initiée par l’Arabie Saoudite et acceptée tant par les pays arabes que par l’Autorité palestinienne laisse une ouverture : si elle peut être comprise comme substituant des compensations financières au retour effectif des réfugiés, elle exclut l’obligation pour les pays hôtes des réfugiés d’accepter leur installation définitive sur leur sol.

 En Anglais - réfugiés palestiniens

Camp temporaire des  réfugiés palestiniens en la Liban, 1949

  Rescuing victim of a Hamas terror attack

Terrorisme palestinien

La plupart des groupes palestiniens ont été créés dans le but avoué de reconquérir la Palestine pour les Palestiniens et de détruire Israël par violence. Ils ont un passé terroriste. Seule l’OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) a renoncé officiellement à cet objectif:  en 1993, l’OLP a signé la déclaration de principes des Accords d’Oslo, renonçant ainsi à la violence et acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui implicitement reconnaît le droit à Israël d‘exister. Yasser Arafat, pour l’OLP, a reconnu le droit à l’existence d’Israël en préalable aux Accords d’Oslo. En échange, Israël a autorisé l’OLP à entrer dans les territoires de la Rive Ouest et de Gaza et les Palestiniens obtinrent la création d’une direction autonome pour la plupart de la population des territoires occupés.

Les groupes extrémistes palestiniens ont refusé les accords et commencé une campagne d’embuscades et d’attentats suicides contre Israël. L’Autorité palestinienne a déclaré qu’elle ne pouvait pas contrôler les groupes dissidents.

Le 28 septembre, Ariel Sharon a visité le Mont du Temple (Haram as Sharif) qui comprend la mosquée Al-Aqsa, sans entrer dans les mosquées. Cette visite déclencha des émeutes violentes que l’armée israélienne contra brutalement. Les troubles dégénérèrent en une « résistance » généralisée appelée l’Intifada dans laquelle s’impliqua une grande partie de la population palestinienne ainsi que l’Autorité palestinienne et ses forces de police mises en place dans le cadre des Accords d’Oslo. 

Les sondages indiquent que la moitié des Palestiniens croient que le but de l’Intifada est de détruire Israël. En quatre ans, les Palestiniens ont tué plus de 1.000 Israéliens lors d’attaques dont beaucoup étaient terroristes. Les Israéliens ont tué plus de 3.500 Palestiniens lors d’opérations de défense ou de représailles, dont beaucoup de civils.

L’Intifada a détruit la confiance de nombreux Israéliens dans la possibilité de la paix ainsi que dans la crédibilité de Yasser Arafat et de l’OLP comme partenaires pour l’atteindre. Les représailles et la répression israélienne ont attisé davantage la colère des Palestiniens.

Anlgais - Le Proces du Paix     Chronologie  FATAH Constitution  PLO Charter    Hamas Charter

Le sauvetage d'une victime de la terreur
 
  IDF soldier and grieving Palestinians in Jenin - Operation Defensive Wall

 
 

 La répression israélienne

 Au début du processus d’Oslo, Israël a réagi, pour réduire le nombre d’infiltrations terroristes, à la violence palestinienne en limitant le nombre de travailleurs palestiniens en Israël et par des contrôles stricts à la frontière. La fermeture de la frontière a diminué fortement le niveau de vie des Palestiniens. Ceux qui travaillaient en Israël étaient fréquemment soumis à des fouilles humiliantes et à des attentes très longues aux check points. En réaction aux attaques contre les check points, les forces israéliennes sont devenues plus nerveuses. Elles ont  parfois ouvert trop rapidement le feu sur des véhicules suspects et  tué des civils innocents. Ces contrôles rendaient difficiles pour les Palestiniens de se rendre au travail à Jérusalem ou de voyager entre les villes palestiniennes.

Après Septembre 2000, les représailles israéliennes contre les attaques terroristes sont devenues de plus en plus sévères, incluant l’assassinat ciblé des terroristes recherchés.

Après une série d’attaques suicides en mars 2002, Israël lança l’opération « Mur défensif » dans la Rive Ouest. Depuis, la plupart des territoires cédés aux Palestiniens ont été réoccupés. L’armée a multiplié les check points et garde les villes encerclées y imposant des périodes prolongées de couvre-feu, empêchant le travail, l’éducation et la vie quotidienne. Des tranchées entourent les villes, empêchant les gens de les quitter.

Une barrière de sécurité en construction dans le territoire de la Rive ouest, coupe des Palestiniens de leurs champs et des autres villes, détruisant les oliveraies et d’autres propriétés. Certaines enclaves complètement isolées par cette barrière sont devenues de véritables ghettos.

L’armée a démoli des maisons et arraché les oliveraies.

Outre ces mesures prises pour assurer la sécurité, des colons extrémistes ont harassé les Palestiniens, arraché des oliviers et tués des Palestiniens dans des circonstances suspectes. Les coupables sont rarement identifiés et presque jamais poursuivis.

l'armée  israélienne à Djenin, Mars 2002

Palestinian vehicles at checkpoint in West Bank

Des Palestiniens attendent à un check point
 

  Map of Central Israel showing security vulnerability

Sécurité d’Israël 

La superficie d’Israël à l’intérieur des frontières d’armistice de 1948 ("ligne verte") est légèrement inférieure à 20.700km². La distance de Tel Aviv a la ligne verte est d’environ 16 km  (voir la carte des distances). Tel Aviv, Jérusalem et d’autres villes israéliennes sont à portée d’artillerie d’un Etat palestinien.

C’est la raison de l’exigence d’Israël de la démilitarisation d’un Etat palestinien. La rive Ouest a une importance stratégique énorme pour tout pays qui souhaiterait envahir Israël. Israël insiste donc que l’Etat palestinien ne puisse pas autoriser une armée étrangère à pénétrer ses frontières et revendique d’y  conserver des bases militaires.

 

Sea of Galilee (Lake Kinnereth)

Eau 

L’eau est rare dans la région. Le travail de la société israélienne des eaux a rendu possible une forte densité de population et un niveau de vie élevé. Elle pompe l’eau du Lac de Galilée et la transporte vers les régions du centre et du sud d’Israël ainsi que vers des zones palestiniennes. En une journée, elle délivre une quantité d’eau égale à celle utilisée pour toute l’année 1948, mais ce n’est pas assez. Les aquifères qui alimentent la partie centrale d’Israël sont situées dans la Rive Ouest. Le Jourdain coule dans ce qui deviendrait une partie de la Palestine. Les deux parties ont besoin d’eau pour survivre et veulent s’assurer une fourniture en eau adéquate. Israël a réservé pour son propre usage un pourcentage élevé de l’eau des aquifères de la Rive Ouest.

En Anglais - l'eau

Le Lac de Galilée

Al Aqsa Mosque, Holy to Muslims

La mosquée Al-Aqsa

West wall of temple ("wailing wall") holy to Jews

 le Mur Ouest et la
mosquée d'Omar

Jérusalem

 

Le plan de partition de l’ONU faisait de Jérusalem une ville internationale. Les deux parties exigent la part orientale de la ville. Jérusalem était l’ancienne capitale de la Judée et le site du temple sacré des Juifs dont il ne reste que le Mur Ouest (à droite). Elle est également le site de la mosquée Al-Aqsa (à gauche), considérée par beaucoup comme le troisième des sites sacrés de l’Islam.

Plus de 200.000 Juifs se sont installés dans la vieille ville de Jérusalem et ses faubourgs, conquis en 1967 et annexés à Israël. Les quartiers arabes et juifs sont étroitement entremêlés et difficiles à séparer.

 

Problèmes actuels du conflit israélo-palestinien

La mort de Yasser Arafat – Suite à la mort de Yasser Arafat, une nouvelle ère de l’histoire palestinienne et des relations israélo-palestiniennes a commencé. Mahmoud Abbas (Abou Mazen) fut élu Président («Raïs») de l’Autorité nationale palestinienne avec une majorité confortable lors d’élection libre et démocratique. Abbas s’est engagé à mettre un terme à la terreur et à négocier la paix sur base du retrait israélien de toute la Rive occidentale du Jourdain et de Gaza, d’une capitale à Jérusalem et du retour des réfugiés palestiniens.

La victoire électorale du Hamas – Lors des élections de janvier 2006, le mouvement radical Hamas gagna, au détriment du Fatah, la majorité des sièges au Conseil législatif palestinien et forma le gouvernement. Plus tard, il faut étendu à un gouvernement d’union avec le Fatah jusqu’en juin 2007. Le Hamas refuse le droit d’Israël à exister et de faire la paix avec Israël.

Reconnaissance d’Israël – Une majorité des Palestiniens veut que le mouvement radical Hamas dont la victoire aux élections parlementaires a renversé le Fatah reconnaisse Israël et négocie la paix. Les responsables du Hamas disent qu’ils reconnaissent qu’Israël existe mais également qu’ils ne reconnaîtront jamais le droit d’Israël à exister en tant qu’Etat juif et qu’ils ne feront jamais la paix avec lui. Les dirigeants européens et américains se s’engagèrent à ne pas négocier avec le Hamas et de ne pas fournir d’aide aux Palestiniens avant que le Hamas accepte de désarmer et reconnaisse Israël. Les porte-parole du Hamas ont envoyés des signaux différents mais ils se sont engagés à ne jamais reconnaître Israël et à ne jamais abandonner leur revendication sur toute la Palestine, quoiqu’une majorité des Palestiniens semblent désirer qu’ils suivent le chemin de la paix.

Unité palestinienne et Boycott par le Quartet – Les pays du Quartet ont officiellement boycottés le gouvernement du Hamas jusqu’à ce qu’il reconnaisse Israël et cesse la violence. Le boycott a été arrangé pour permettre le payement direct de salaires aux fonctionnaires palestiniens. En mars 2007, le Hamas et le Fatah conclurent un accord à La Macque pour la formation d’un gouvernement d’union sans programme précis. Les Palestiniens ont appelés les gouvernements occidentaux à reconnaître le nouveau gouvernement et à terminer le boycott. Les pays du Quartet parleront aux ministres non-Hamas du nouveau gouvernement. Israël insista qu’il n’aurait de contact qu’avec M. Abbas qui est Président et non partie du gouvernement.

L’effondrement de l’Autorité palestinienne – En juin 2007, vu l’anarchie grandissante à Gaza, les militants du Hamas ont attaqué les bâtiments du Fatah et de l’Autorité palestinienne, y compris les casernes, les ministères et les hôpitaux. Ils ont expulsé le Fatah de la Bande de Gaza. Le Président palestinien Mahmoud Abbas a dissous le gouvernement d’union et a annoncé la formation d’un autre gouvernement basé dans la Rive occidentale. Dans la Rive occidentale, les militants du Fatah ont arrêtés les responsables et les combattants du Hamas. Depuis le 16 juin, il y a deux gouvernements séparés en Cisjordanie et à Gaza. Le futur du processus de paix est devenu très incertain.

Trêve et violence - Mahmoud Abbas a essayé de convaincre les groupes de résistance palestiniens de déclarer la Trêve et de s’abstenir d’attaquer Israël pendant qu’Israël s’abstiendrait d’assassiner et de pourchasser les terroristes recherchés sauf en cas d’urgence. La Trêve ne fut qu’imparfaitement et épisodiquement respectée (juin 2007). Israël a continué d’arrêter les Palestiniens recherchés ainsi que les terroristes en route pour une attaque en Cisjordanie tandis que les Palestiniens ont continué à tirer des roquettes Kassam (voir plus bas) depuis Gaza. Les représailles israéliennes à Gaza ont tué civils et terroristes.

Sécurité – Abbas a répété plusieurs fois qu’il n’utiliserait pas la force contre les groupes armés. Il a également insisté que la «loi sera respectée» et que l’AP ne permettrait pas ni le chaos ni l’action indépendante des groupes de résistance. L’année 2005 cependant a été marquée par les attaques du Fatah et du Hamas contre les institutions palestiniennes ainsi que par une attaque suicide apparemment inspirée par la branche syrienne du DJihad islamique.

Etat provisoire contre Statut final – la feuille de route du Quartet appelle à considérer l’option, favorisée par les Israéliens et les USA, d’un Etat palestinien dans des frontières provisoires pendant qu’Abbas insiste pour des négociations pour le Statut final. Il ne veut pas d’un état avec des frontières provisoires.

Roquettes Kassam – Depuis le début de 2001, les groupes palestiniens de Gaza ont tiré des fusées Kassam, d’abord aux colonies israéliennes dans la Bande, ensuite à des cibles civiles en Israël. Les tirs accélèrent après la prise de pouvoir par le Hamas. Les roquettes ont fait une douzaine de morts et des dégâts considérables aux biens. En 2007, La ville de Sderot a été l’objet de tirs quotidiens.

Soldat capturé – En juin 2006, des groupes alliés au Hamas, y compris ceux qui plus tard kidnappèrent le journaliste Alan Johnston de la BBC, ont traversé la frontière d’Israël et capturé le caporal Gilad Shalit. Il est détenu en otage contre la libération d’un nombre grand mais non précisé de prisonniers palestiniens. Israël affirme que des négociations sérieuses sur le statut final ne peuvent pas recommencer avant la libération de Shalit. Les négociateurs palestiniens se sont, paraît-il, vu offrir la libération d’un millier de prisonniers contre le caporal mais l’offre a été déclinée.

Remise israélienne de la sécurité – Israël est supposé transférer la responsabilité de la sécurité dans les villes de Cisjordanie ainsi que de lever graduellement le siège et de ramener les conditions à leur niveau au début de la violence en 2000.

La “barrière de sécurité (le mur de l’Apartheid) – Une barrière de sécurité construite à l’intérieur de la Rive occidentale coupe les Palestiniens de leurs terres et de leurs villes. Selon les Palestiniens, elle détruit les vergers d’oliviers et d’autres biens. La route de la barrière a été changée plusieurs fois sous la pression internationale. Aujourd’hui (octobre 2005), elle inclut du côté israélien environ 7% du territoire de la Cisjordanie. Un avis consultatif de la Cour Internationale de Justice (Tribunal de La Haye) déclare la barrière en violation de la loi internationale. Depuis que la barrière a été construite, le nombre des victimes israéliennes a chuté dramatiquement et Tsahal déclare qu’elle est vitale pour prévenir els attaques terroristes. Un arrêt de la Cour Suprême d’Israël a déclaré que le mur n’est pas illégal en principe mais que la route doit être modifiée pour optimiser l'équilibre entre la sécurité et les considérations humanitaires. (Plus sur la Barrière de sécurité) (Mur de l’Apartheid)

Prisonniers – Israël tient des milliers de prisonniers Israéliens. 500 environ ont été relâchés en février 2005 et un autre groupe de 450 doit bientôt l'être. Les palestiniens veulent la libération de tous els prisonniers, particulièrement des femmes et des mineurs. Israël refuse de libérer des prisonniers qui n’ont pas servi au moins les deux tiers de leur peine ou ceux qui ont été directement impliqués dans des attaques (qui ont du «sang sur els mains.»)

Désengagement – Le gouvernement israélien a décidé de se retirer unilatéralement de la Bande de Gaza et de 4 colonies de Cisjordanie, évacuant en gros 8.000 colons. Après la mort de Yasser Arafat, le retrait a été partiellement coordonné avec les Palestiniens. Le retrait a été réalisé sans accident majeur pour le mois de septembre 2005. Le chaos dans gaza lui succéda. (cliquez pour la carte de désengagement d’Israël cliquez pour plus à propos du désengagement

Passage sécurisé et ouverture des frontières – Les palestiniens de Gaza ont un accès très limité au monde extérieur. Un passage sécurisé entre Gaza et la Rive occidentale aurait dû être installé en accord avec les accords d’Oslo mais il ne le fut jamais. Israël préfère un lien ferroviaire et les Palestiniens souhaitent une route.

Depuis le retrait, la plupart des passages entre Gaza et Israël ont été fermés. Le passage de Rafah devait être fermé mais les Palestiniens ont submergés les gardes, le Hamas a fait exploser une partie de la barrière et durant une brève période, le passage fut complétement libre avant d’être refermé. Israël prévoyait qu’il soit fermé plusieurs mois et remplacé par un nouveau passage à Kerem Shalom, en territoire israélien et donc partiellement sous contrôle israélien. A l’automne 2005 cependant, le passage de Rafah a été ouvert sous la supervision conjointe de l’Union européenne, de l’Egypte et des Palestiniens et le contrôle israélien via des caméras TV. Israël a promis de permettre le libre passage mais ne l’a pas fait. Le passage n’est ouvert que par intermittence. Les nombreux check points de la Rive occidentale restreignent les mouvements des palestiniens.

Colonies israéliennes – selon la feuille de route, Israël doit évacuer les colonies avancées illégales installées par des colons, avec la connaissance du gouvernement mais sans accord formel avant mars 2001. Le gouvernement estime que leur nombre est de 28. La Paix Maintenant en compte 53. En tout, il y en a plus de 100 si l’on ajoute ceux qui ont été érigés avant mars 2001. Le rapport Sasson du 9 mars 2005 a catalogué les emplois abusifs des fonds publics pour financer les colonies quoique la plus grande partie de l’information fût déjà connue. Le Premier Ministre Sharon a promis une fois de plus d’évacuer les colonies avancées. A la date de juin 2007, il n’y a pas eu grand progrès.  

Avant-postes israéliens – En accord avec la Feuille de route, Israël s’est engagé à évacuer une partie des avant-postes « illégaux » installés, après mars 2001, par des colons avec la complicité tacite du gouvernement. Le gouvernement en compte 28 et La Paix Maintenant, 53. En tout, il y a plus de 100 avant-postes si l’on inclut ceux qui ont été créés avant la date limite. Le rapport Sasson, publié le 9 mars 2005, a catalogué l’emploi abusif de fonds publics importants pour la construction de colonies quoique l’information était déjà connue. Le Premier Ministre Ariel Sharon a de nouveau promis d’évacuer les avants-postes.    

Propositions de paix

Les plans officiels comprennent la Feuille de route du Quartet l’initiative de la Ligue arabe pour la paix entre les Israéliens et les Arabs. Plusieurs initiatives informelles de solution du conflit sont défendues par différents groupes pacifistes. Le plus populaire est l’accord de Genève selon lequel Israël rendrait approximativement les territoires à l’extérieur de l’itinéraire actuel de la barrière de sécurité et céderait une partie de Jérusalem aux palestiniens. Les réfugiés palestiniens retourneraient à l’Etat palestinien mais pas en Israël. L’accord Ayalon Nusseibeh  reprend des principes similaires mais en bien moins détaillé. Aucun accord n’a été approuvé par les gouvernements israélien et palestinien. (Cliquer pour plus d’information sur les Plans de paix)(Cliquer pour plus d’information sur l’Accord de Genève)

 

 Mahmoud Abbas (Abu Mazen)   Président ("Rais") de l’Autorité palestinienne
 

 

   

 

Ami Isseroff et Paul Fays

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